mercredi 24 octobre 2012

Du pathétique



Il paraît qu'il ne paraissait que très peu.
C'est toute la trace pâtissante et impérissable
qu'il restait de son périlleux périple,
qu'on eût pu qualifier de pouilleux,
s'il n'eut été chauve.
Quoique incomplet, c'était pourtant
un homme entier.

 

4 commentaires:

  1. L'absence rend précieuses et attendrissantes toutes ces/ses pathétiques tentatives de réenchanter la vie, d'essayer d'être soi.

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  2. c'est bien pour cela qu'il convient d'en profiter,
    il restera bien peu d'autres pour parler de soi,
    ce qui autorise un peu d'auto-promotion...
    Hum, être bienveillant envers ceux qui causent d'eux...
    ^^

    ensuite, trop tard...
    Alors autant tracer ce que l'on peut,
    tant que l'on peut (traces de pneus y compris !)

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  3. [Adepte de la dissolution et de l'effacement]
    La plus belle des traces est éphémère
    telle un nuage rosi au couchant
    fondant dans l'obscurité naissante.

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  4. parfaitement d'accord, sauf en ce qui concerne la Vénus de Milo, le... ^^

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