jeudi 4 octobre 2012

Du contre-sens


  
          Il avait beau ramer de sa cuillère à contre-sens du cadran, dans la nuit de sa tasse, rien n'y faisait : le temps noir continuait d'arracher les petits bouts de sommeil, et de le dissoudre entre ses deux aiguilles chirurgicales.

 
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2 commentaires:

  1. jeandler4 octobre 2012 à 09:27

    Et ce n'est pas un contre-temps
    le jour la nuit
    dans le maëlstrom du vide

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  2. Cédric Bernard4 octobre 2012 à 11:53

    Opération à ciel ouvert, nous sommes des carrés de sucre qui se dissolve dans l'infinité décaféinée de l'univers

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