lundi 8 octobre 2012

De l'incorrection des cieux II

   
 

Le petit matin, grivois malgré lui, aperçut

les fesses des nues rosies par la fraîche,

surprises par le jour qui alluma la lumière si tôt

et par la couverture lascivement glissée.

Il ne détourna pas le regard, et tendit les paumes.

  
  

5 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  2. incorrects ces cieux?
    Ils savent vivre et goûter les plaisirs...
    (il y a des points de vue intéressants le matin par chez toi!)

    RépondreSupprimer
  3. les nues en furent-elles d'accord ? Il n'y a rien qui raconte ce qui se passe ensuite...

    (c'est ce qu'on appelle "des matins au poil" !)

    RépondreSupprimer
  4. il est des jours ainsi, on ne sait pourquoi...ce doit être quelque chose dans l'air, dans la lumière...

    RépondreSupprimer
  5. oui, dans la lumière.
    et c'est son éphémère qui rend la chose belle.

    RépondreSupprimer