Il y a de ces musiques comme un chaton. Ça remonte tout doucement vers la jambe. La voix prend en amplitude, un blues humanoïde et épuré. Puis ça s'agrippe des deux pattes, plante le mollet. greffe de points de couture en surpiqûre du jean's. Et ça s'agrippe au corps. Et ça remonte, ça remonte au sommet. Toujours plus prégnant. Une nonchalance alarmée qui caresse et vient chercher la caresse. Ils viennent chercher la subsistance jusque dans la bouche, l'intérieur, extirper la pitance jusque dans la caisse de résonance de la poitrine. Il y a de ces musiques comme un chaton. Ça remonte obstinément vers la jambe. La voix s'obsède à pénétrer, jusqu'à agacer par la compulsion du plaintif. Puis on y retourne, on s'y retourne. On laisse remonter. Et on fusionne la vibration. On pige tout, sans connaître rien du sax ou du saxon. C'est chouette, un chat.
Sans crier gare parfois il vous tombe dans les bras, dans l’oreille un cadeau inespéré, mais … sûr…comment… avant, je n’avais pu ou fait attention à ce délicieux morceau, à cette compagnie douce et agréable qui innocemment fait oublier jusqu’à la pluie qui tambourine sur les vitres.
RépondreSupprimerC'est bien là la magie, parler au mystère de l'homme, le réconcilier le temps d'un air avec lui-même.
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