Lorsque
nous l'avons accueilli, Alembert Leleu bénéficia d'une cellule
individuelle. Sur les recommandations de nos confrères, nous ne
l'avions affecté à l'un des dortoirs. Le premier jour, il brisa la
lampe à gaz de sa cellule. A chaque remplacement de celle-ci, il
recommençait. Nous avons donc décidé de ne plus alimenter sa
cellule en lumière, et avons rapidement constaté une amélioration
de son état, ou plutôt une accalmie, si vous permettez. Cette
amélioration n'était qu'un espacement de ses crises, qui
persistaient néanmoins. Dans une semi-pénombre, les yeux du sujets
acceptaient de s'ouvrir. Il semble qu'Alembert réclamait le silence,
alors même qu'il n'y avait pas de bruit. Les céphalées
s'accentuaient, leur intensité immobilisait complètement le sujet,
recroquevillé sur lui-même, croqué de l'intérieur.
on peut avoir penchant pour la perdition
jusqu'à ce qu'elle nous perde
pardonnez-moi, mes amours,
d'avoir du prendre la route
pardonnez-moi, mes amours,
d'avoir du prendre la route
Intrigant, cet Alembert Leleu !
RépondreSupprimerPeut-être plus que je n'ai malheureusement de temps à lui accorder, mais la suite le dira. Merci de suivre ainsi Gatien, c'est très plaisant (bien sûr, ego...) de se savoir lu.
RépondreSupprimerZêtes lu, cher Cédric, fidèlement lu. Amitiés.
RépondreSupprimerAucun doute sur vos passages, cher Nuage, amitiés fidèles ! :)
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