Cette
nouvelle n'est pas basée sur un article anonyme publié dans le
quotidien La France du Nord, dirigé par Edmond Magnier, dans
la rubrique Faits-Divers. Le journaliste n'a pas été dépêché sur
une indication d'un médecin de l'Hôpital, fervent admirateur du
travail de Guillaume Duchenne, et qui souhaita rester anonyme. Ce
médecin ne s'était pas refusé d'adresser le cas à l'asile public
d'aliénés de Bailleul, dirigé alors par Pascal Leblond, notamment
pour des divergences politiques dans le climat tendu que l'on
connaît, et le faible effectif d'encadrement présentement en place,
à savoir, deux médecins et un interne pour plus de mille patients.
Le
journaliste sus-évoqué n'a pas non plus retrouvé, quelques années
plus tard, dans le sous-sol du Museum d'Histoire Naturelle de
Boulogne sur mer et sur indication du Docteur Hamy, un petit carton
renfermant des clichés d'époque, un vieux carnet de cuir et
quelques effets apparemment personnels étiquetés A. Leleu. Ernest
Hamy n'attendit pas l'an 1873 pour exposer le corps naturalisé du
sujet, après trois années dans une caisse en bois. Ce corps ne fût
pas exhibé dans le département « Curiosités »,
inauguré suite aux échanges initiés entre les musées de province
de pièces d'anthropologie contre des objets de curiosité.
Il
n'y a donc ni base tangible, ni trace aucune de cette histoire qui
n'a jamais eu lieu entre 1869 et 1873.
faux et usage de faux, ça va chercher loin !
RépondreSupprimer(naturellement ...)
un effet, un tour de passe-passe...
RépondreSupprimerAs-tu remarqué comme parfois ce qui semble si loin est en fait si proche, ce qui est à l'inverse aussi vrai ?
le faux est-il une nature ? mais je m'éloigne...
jeux d'ombres ?
RépondreSupprimerQui peut dire où se loge la vérité : dans la chose même ou dans son ombre ?
Nous sommes tous victimes consentantes de nos propres effets d'optiques,
trompe-l’œil et faux-semblant.
ainsi on rompt l'oeil
RépondreSupprimeret on faut(if) fuyant
Mais ça glace un peu le sang tout ça...
RépondreSupprimer:-))
bravo Cédric.
Merci !
RépondreSupprimerune sorte d'hommage aux douleurs qui ne se voient pas, et aux "freaks" qu'on pointe du doigt en occultant que ce sont avant tout des hommes.