Il
aime à noyer sa vie
quelques
secondes
dans
l'accent grave
de
ses yeux devenus
sérieux
serrés
plus
profonds qu'un
arrière-plan
d'eau qu'un
fond
d'étang létal
il
aime à noyer son vit
dans
l'apnée trop brève
de
leurs regards
Elle aime à se laisser
RépondreSupprimerporter par le courant
dans les parenthèses
de ses nuits
comme autant de
sommeils éternels.
Elle aime à s'en laisser
remplir les yeux
espérant infiniment
y retrouver les siens
Je manque de temps, alors emprunte les mots de Hesse :
Supprimer"Bien souvent déjà il avait entendu toutes ces choses, bien souvent les voix du fleuve avaient déjà frappé ses oreilles, mais aujourd’hui ces sons lui semblaient nouveaux. Il commençait à ne plus bien les distinguer ; celles qui avaient une note joyeuse se confondaient avec celles qui se lamentaient, les voix mâles avec les voix enfantines, elles ne formaient plus qu’un seul concert, la plainte du mélancolique et le rire du sceptique, le cri de la colère et le gémissement de l’agonie, tout cela ne faisait plus qu’un, tout s’entremêlait, s’unissait, se pénétrait de mille façons. Et toutes les voix, toutes les aspirations, toutes les convoitises, toutes les souffrances, tous les plaisirs, tout le bien, tout le mal, tout cela ensemble, c’était le monde. "
(...)
"Rien ne fut,rien ne sera;tout est,tout a sa vie et appartient au présent. "
(Siddhartha)
http://www.youtube.com/watch?v=Xv-QH999PAQ
(je regrette bien que la vidéo ne s'affiche en commentaire...)