mardi 3 juillet 2012
Du coucher
il est encore pourtant il crève il crève le ciel il ne sera plus là, en y étant comme nous nous y sommes demain aussi il crame ça sent l'iode et les crânes de crabes on crame nos yeux nos mains à s'embrasser vas-y il crève ce sera noir après dans notre lumière embrasse-moi encore dix ans je t'aime vas-y crame on n'y voit plus rien là tout de suite devant les crapauds couchons-nous aussi il ne reste plus personne il ne reste que nous
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La lumière n’épargne rien, l’incendie du soir embrase nos cœurs
RépondreSupprimerAprès le soleil, la terre caresse le ciel en mains avides du lendemain
Et pourtant ce rêve d’une lumière très belle qui viendrait enfin
Nous donner le réconfort, nous dorloter, emportant nos peurs
Ils l’ont compris, elle et lui
demain oublié
RépondreSupprimerchaque jour
redécouvert
...Sans état d'âme, le porte-conteneur arrive sournoisement de l'est, empli de marchandises pour l'ouest...
RépondreSupprimervaisseau fantôme sorti de nulle part
RépondreSupprimeroublieux des temps pirates, sans âme
(à vrai dire, vient d'ouest, vers le nord ;) )