Sous la tonnelle, parée d'éperdus diadèmes et de voiles dentelées, pas un souffle fors celui du café noir fumant sa blonde. Sous la tonnelle, les criminelles profitent encore de la pénombre, et du meurtre.
L'air est frais de l'orage passé.
A l'est, le soleil est encore emmitouflé sous l'épaisse couette opaque que la nuit rend encore violette, alors que les paupières sur les yeux brûlent déjà le jour.
Ce matin, j'ai grillé le soleil, il a la même odeur que toi au réveil.
Ce texte me fait beaucoup rire.
RépondreSupprimerAh ! si seulement !
et si, et si ! ;)
Supprimerune odeur subtile au réveil
RépondreSupprimerune petite lueur aux yeux
bleu gris
et le poids de l’absence
et l’odeur en partance
bleu outre mer
la main se fait lourde
l’esprit en vacille
bleu à l’âme
En ces cas, la poésie ou le verbe, le verbe ou la beauté, font du ciel la mer, la mer en ciel.
RépondreSupprimerDes subtilités à se délecter, des partances en besace.
Le pas lourd, l'esprit lourd, la roue tourne, l'avancée se fait.
La belle journée...
me vient une image de la Petite, de Louis Malle...
RépondreSupprimersous un porche d'une vieille Nouvelle-Orléans sous la pluie...
Une référence que je n'ai pas, comblée à l'avenir sans doute.
RépondreSupprimerNéanmoins, pluie, porche, et Nouvelle-Orléans, évocation qui me parle... :)