Des panneaux de glace en suspension
dessus la tête passent la leur dessus la toiture
Je me suis surpris
à envier la glace
Le mégot rebondit sur le dôme mesquin
cristallin du cendrier lamentable lui
observer cette
imperméabilité
la température négative mord la
braise qui sanglote son dernier souffle
puis je me suis
souvenu
la cendre du monde tombante comme elle
peut à venir souiller le sol
qu'elle aussi
se salit
et fond
la vapeur d'une larme bleutée qui
prend ses airs et s'élève là
alors je me suis dit
qu'au fond
nous sommes
déjà un peu
semblables
dépendants du temps qui nous coule et
nous fait couler
Je ne suis pas étonnée
RépondreSupprimerd'aimer cet air glacial
de saisir ses
nuances bleutées.
Lecteur sensible et transi
qui glisse ton regard ici,
tu n'écrirais pas mieux,
mets de côté ta vaine estime de toi
et pose ,
là,
quelques unes de
tes volutes verbales.
je ferai simple, Christine, : merci...
SupprimerBonjour Cédric.
RépondreSupprimerPuis-je reprendre sur L'Autre Hidalgo, texte et photo ?
Ici, dans l'estuaire de la Loire, nous manquons de glace...
krrr.
(pour la forme, la réponse étant déjà transmise ailleurs...)
SupprimerBien entendu !
Il me parait bien chaleureux, cet estuaire !! ;)
De bien belles images chez Membrane : http://membrane.tumblr.com/post/43062016756/nick-cobbing-where-the-ice-goes-to-die
RépondreSupprimerBonne journée
krrr.
vues, et je confirme, avis aux amateurs
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