Tu te couches  je reste là  tu t'en
vas  tu te couches je reste là  je m'en vais  de ces images-là 
j'en ai cent  j'en ai mille  mille et une  des coutures  confondues 
de tes vagues  de tes clins d’œil  battant entre  les vagues
paupières  de ces images-là  j'en ai cent  j'en ai mille et une 
plus aucune  sur les mots  décousus  des lèvres gercées  j'aurai
au moins été  roi détrôné  de tes rayons  de ces images-là  j'en ai sang  qui coule  salé dans la
chair  un agneau  saleté dans la matière  carnassier  j'en ai mille
   mille et une  nuits des coucheries  dans tes regards  dans le
plumard  de mes lignes  tièdes et affables  réel ineffable  j'aurai
au moins été  roi tonitruant  en silence  quelques-uns  des
vagissements  que je te prête  et que tu rends  comme je viens 
prendre mon pouls  auprès de ton cou  auprès de ta plage  traîner mon cul 
ma matière grise  et son humeur  à tes couleurs  j'aurai au moins
été  roi de rien  rien d'autre  que cela  de ces images-là  j'en
ai cent  encrées en  quelques mots  maintenus  maintenant 
découchent  et ce soir  tu te couches  je reste là  tu t'en vas  tu
te couches  et je reste là  je m'en vais  tu te couches  tu restes
là  tu t'en vas  je me couche  tu restes là  tu t'en viens  je me
couche  et ce soir
 

 
je dirais //roi de rien rien d'autre que cela de ces images-là// c'est déjà quelque chose que tous n'ont pas !
RépondreSupprimermoi, j'ai été bercée par le ressac de tes mots dans l'intimité de ta langue, étrangère et pourtant intime
Puis je "kopikolé" ???
Merci, j'apprécie d'autant plus que j'ai une affection particulière pour ce texte.
SupprimerSi je suis cité, bien entendu, que ce texte est copiable. Ils le sont tous, sous la condition de la citation des mots des marées et/ou de l'auteur.
la bonne journée, et un bon week-end pour celui qui s'annonce !
amitiés, à tantôt
Excellent texte, cher Cédric.
RépondreSupprimerBien lire le titre, équivoque s'entend.
nb : je remarque que j'osmose plus avec vos textes qu'avec vos poèmes. Quoique ! Ben non, j'aime tout.
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Très joli le "kopikolé" ! J'y entends une voix d'enfant : - Dis m'man, j'peux kopikolé ?
Merci !
Supprimeret bien, je suis assez d'accord avec vous, pour le fond de la forme.
Pour le titre, j'hésitais à ajouter le -e à heure, puis finalement, il n'y pas d'histoire de chance ou de destin là-dedans, juste du vécu, alors bien vu pour l'équivoque.
:), et je serais "honoré" que vous kopikolâtes (ça va rester, c't'affaire !) chez vous !
Amitiés et à tantôt
Superbe. Une découverte. Merci.
RépondreSupprimerFrançois Corvol
Merci à vous, bienvenu en ces bords de mer.
RépondreSupprimerAu plaisir
Chacun de son côté se donne du mal pour cultiver son désespoir,
RépondreSupprimerse laisse un peu de côté,
pose à côté de lui ses sentiments les caresse du regard,
espérant un côte à côte comme tout un chacun.
accoster
RépondreSupprimerparfois, accoster revient à s'échouer
ce n'est pas grave
c'est aussi remettre, d'une certaine façon, pied à terre,
pied au plancher
ne pas être vache alors
avec soi-même
ni sa peine
accoster
côte à côte
sur la côte
se mettre un peu de côté
se retourner
sur soi puis
sur l'autre
accoster
s'accouder
boire un peu
même la tasse