dimanche 5 août 2012

Calibrage : Des bouteilles échouées

 
 
  
Il y eut d'abord cette voix, la mienne, muette, puis couchée, sur le dos, sur papier, sur voile de net.

Il y a ces voix, parfois, qui cognent à la coque, des bouteilles, avec un papier à l'intérieur, sans message. Juste une voix qui parle, qui dit.

Alors, je me baisse, je me suis déjà mouillé, alors, aucune importance, plus, moins, si ça en vaut le coup, si la bouteille est là. Il faut la vider.

Sous le couvert du libellé Bouteilles échouées, les textes qui viendront s'échouer par ici, dont le verre tintera comme le vent sur la voile, un mot sur la marée, pourront venir s'ancrer sur ce rivage.
 
 
 

4 commentaires:

  1. Était-ce bien ma voix par ma bouche proférés ?
    Et qui d'autre que moi parlerait de la sorte ?
    Ces mots qui restent prisonniers du verre, qui ballottent au gré des vagues et qui s'échouent sur le sable, longtemps après, la bouteille vide, au jeu des marées.

    RépondreSupprimer
  2. Au jeu des marées,
    les bouteilles s'entrechoquent,
    se rencontrent.
    Au hublot ouvert
    peuvent venir
    s'échouer, s'échanger.

    Les inquiétudes sont multiples, constantes, ainsi que les espoirs et les désespérances. Que vaudrait-ce, sans inquiétude, sans quiétude et quiétude contrariée. N'est-il pas ?

    Mon cher, une fenêtre vous est aussi ouverte, au cas où, par mail ou via commentaire, mais indiquez en ce cas, si vous me le proposez. ;)

    Bien à vous, la bonne journée

    RépondreSupprimer
  3. La quiétude est de l'ordre de l'instant, l'inquiétude, de la durée.

    RépondreSupprimer
  4. c'est à la fois très juste, et très bien dit.


    - Alors, que le désordre soit ! -

    RépondreSupprimer