Il a pris la lumière de l'été
pour se dorer la peau.
La lumière la lui a rabotée.
Elle a tout de même laissé
dessus un cuivre sale
d'où ressortent en relief rosé
les cicatrices à peine sèches.
Ces blessures n'ont pas de peine,
d'histoires, passées, inaperçues.
Des marques qui ressortent
vides par dessus la peau.
Il a pris la lumière de l'été
pour dorer le reflet sombre,
la falaise de ses yeux en pli.
La lumière les lui a dégauchis.
Elle a tout de même laissé
dedans un étau plombé
où s’essorent les sons écarlates,
les sévices céphaliques.
Ces séquelles n'ont pas de prise,
d'histoires, passées, inaperçues.
Des empreintes qui ressortent
vides par dedans la peau.
Il a pris. Qu'a-t-elle laissé
vraiment pour l'éclaircir ?
Rien de plus que ce qu'il reste
après un orage d'été trépassé.
Quelques reflets sur l'eau,
des jeux de joyaux impalpables,
qui laissent traces aux intérieurs.
Quelques reflets sur la peau,
qui laissent l'impasse intérieure.
Peut-être l'avortement d'une participation au prochain n° FPDV, thème lumière. Tant pis, il y en aura d'autres, peut-être. Là, c'est déjà écrit.
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