instants d'un clope à écailler ligne
après ligne par le feu
écailles de nuit grattées de l'ongle
à couper de l'éveil
arène d'étoiles charriée dans le
marre du jour filtré
trame de ciel au bleu profond à y
faire tomber l'horizon
prendre place et corps sur terre un
fauteuil à bascule
à se balancer, s'y vaciller d'un peu
plus d'un sourcil
céder céder sans ciller à l'avant
basculer à s'y suspendre
instants d'un clope à
écailler ligne après ligne par le feu
écailles de nuit grattées
de l'ongle à couper de l'éveil
arène d'étoiles charriée
dans le marre du jour filtré
trame de ciel au bleu
profond à y faire tomber l'horizon
prendre place et corps sur
terre un fauteuil à bascule
à se balancer, s'y
vaciller d'un peu plus d'un sourcil
céder céder sans ciller
à l'avant basculer à s'y suspendre
instants
d'un clope à écailler ligne après ligne par le feu
écailles
de nuit grattées de l'ongle à couper de l'éveil
arène
d'étoiles charriée dans le marre du jour filtré
trame
de ciel au bleu profond à y faire tomber l'horizon
prendre
place et corps sur terre un fauteuil à bascule
à
se balancer, s'y vaciller d'un peu plus d'un sourcil
céder
céder sans ciller à l'avant basculer à s'y suspendre
et lâcher
RépondreSupprimerSi c'était simple,
chaque soir permettrait de ravaler les yeux
chaque matin de les lever vers le ciel avec un regard neuf.
Si c'était juste,
je prendrai une clope et j'aurai un fauteuil à bascule.
Basta !
La vie a trop coulé des yeux,
la bouche est pâteuse
le ciel n'a plus aucune clémence,
la clope écaille le vernis
le fauteuil soulève le coeur
Si c'était simple
Supprimersi c'était juste
ce serait un matin
d'enfant
si c'était chaque jour
l'horloge tournerait
sans balancier
et basta !
la vie a trop coulé des yeux,
l'horizon sourit peut-être,
des blessures aux commissures.
il est parfois dur à soulever,
le cœur du jour.
il a besoin parfois
de la bascule et son élan
pour se jeter
crever un peu plus loin
chaque jour le jour ne renait
pas plus que l'homme,
il garde les instants d'avants
superposés, empiétés, empêtrés.
les jours n'ont pas tous les bleus profonds,
ils ont avec eux les bleus, les mauves, les verts
irisés de ceux des veilles.
C'est beau ! Je garde au coeur du jour.
SupprimerJ'aime cette nouvelle façon d'en quelque sorte 'calligrammer' vos poèmes.
RépondreSupprimerAujourd'hui, j'entends la vague rouler.
Et j'aime.
Tout comme j'aime l'art poétique de l'exigeante Christine
Votre écho de cœur.
merci J-M, (pour nous deux dirai-je ?) c'est que le texte en avait besoin, il avait besoin du grondement du ressac.
SupprimerVotre oreille lit bien ;)
RépondreSupprimerBien sûr chers Christine et Cédric, vous deux !
Retour sur votre poème d'hier 9h54 que je découvre ce matin. Pas mieux à vous dire que les mots de Christine ;)
Et hop ! Sitôt dit,
RépondreSupprimerC'est parti sur le nuage...
Surpris ! mais avec un grand plaisir, mille remerciements à vous !
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