C'est beau quand elle
monte
son col sur son cou
de terre le parfum
remonte le long du cou
détendu c'est autre
chose
quand elle se déshabille
les tempes épiées
éparses de salicornes
charnues charmant les
papilles
de soluté de sodium
estampillés
torpillés de roquettes
assourdies aux lobes
généreux
quand elle fait tomber la
robe
en retrait se détache
des côtes insensible
éventrée
laisse voir laisse à
voir
ses craquelures d'épaules
d'écores nues et
lumineuses
ses escarres de petits
récifs
le parfum superlatif des
sulfures
influentes excédantes
à faire busquer les nez
ses broches noires
appliquées
piquées de mousse gorgée
et tendre et piquetée de
balanes
de balafres c'est autre
chose
tandis qu'à la laisse
l'on délaisse
le collier à la belle
sinon
abaissé anxiogène avide
pour quelque trésor
couteau conque
coque coquille
varech et vive cadavre
quand elle laisse à
fouler
et défouler ses rides en
vagues
simiesques et veloutées
que la plante gravit et
gravillonne ce faisant
fait de l'éphémère
des âges des aplats
des traces de rien
à la gorge c'est autre
chose
n'est pas si facile
d'y semer la main y
plonger
l'épine digitale d'entre
la chevelure effilée
têtue traçante des
oyats
l'on y marche y extrapole
des démarches
mouvantes voire
émouvantes des reflets
prêtés empruntés
alors que sans honte
bue elle débite dévide
ses plis invariablement
juvéniles néanmoins
accomplis
c'est autre chose d'être
là
sans y être y être avec
son absence alors qu'elle
biaise te regarde
et l'on se mégarde
sur la distance s'éprend
dans les bâches
de ne pas l'avoir vu
revenir de l'avoir trop
regarder c'est autre
chose
la mer quand elle n'est
pas là
qu'elle propose
sans y être autre
chose aux pieds
clic et lis !
Quand j'imagine de si loin
RépondreSupprimerla mer briser ses larmes
contre quelques dunes,
je pense: quel besoin
et quelle force d’âme
peut ainsi la pousser,
dans quel coin
abriter la fleur fragile ?
Je vois partout si loin
je m’inquiète
de revoir l'oyat dérisoire.
http://youtu.be/wrj9qtyxlWg
- il restera
Supprimerseulement
ce que l'on en
fera en soi -
Je reprends le morceau de musique et l'ajoute. Je cherche depuis plusieurs jours (sans blague...) un morceau de Bach qui aurait convenu. Et infructueux, j'abandonnai. Celui-ci est parfait pour.
Merci Christine
garder les coins
les recoins
quelques miettes
et poussières
à dépoussiérer
les yeux
d'une larme
ou d'un sourire
les bons ménages
ne sont-ceux
qui s'arrangent...
Très beau !
RépondreSupprimerJe prends tel quel, honoré !
Supprimeret merci Lucien, à demain