S'ouvrir les yeux
vieux du monde
et parfois
le voir d'un regard neuf
se sentir prêt
à s'y user
corde et arc bandé
à défier
gravement
les gravitations
obsessionnelles
et d'y voir
à marier
la courbe de l’œil
les arabesques
terrestres
on voit venir
les traits tirés
droit devant
et l'on s'attire
du pied à la colonne
à se tenir droit
à l'avant
jouer de l'attraction
de nos propres rais
cette déclinaison du regard me plaît beaucoup (moi et l'oeil... :)
RépondreSupprimerheureux reflet ou reflet heureux de l'arc bandé,
Supprimermerci Murièle, mes amitiés !
Un poème qui semble assez inusable. Ce qu'un vers emporte, un autre le reprend. Je m'y perds agréablement.
RépondreSupprimerMerci Stéphane, je prends, d'autant plus de votre part, qui me permettez des "Voyages" à chacun de vos posts.
SupprimerAmitiés !