Je me vide je fais le vide un an
par l'anus un trou du cul d'an trois cents jours se vident jusqu'à
sang je vide je me vide un jour deux jours sept et six nuits
peut-être cent ici on ne sait plus quand juste où jusqu'à sang une
prise deux prises de sang cinq et quelques jours ça sent un trop
plein de vide entre les plis des draps des boyaux froissés où se
retourner trois cents jours sur la semaine de clôture d'un an chié
les nutriments sont déjà
cramés
deux lignes de cellules plissées
observent l'indécente barbe
d'été
et le corps conque quinconce
je me vide je fais le vide
autour remplit bruisse vrombit cliquetis clinches et tics bippeurs
râles et relents de temps ralentis arythmés je me vide ne
m'appartiens plus que l'éternité hospitalière discontinue entre
l'espace-temps doublé de la chambre double je me vide je fais le
vide et rassemble dans l'intestin de la cervelle tout ce qui n'est
pas là n'est plus là me foutant de l'an chié par ce ventre tenant
sa méandre
Plein de vide qui se dévide...
RépondreSupprimerNous ne sommes que des troncs...
SupprimerMerci pour votre visite Lucien, au plaisir !
Intéressant
RépondreSupprimerSaignant
Captivant
Merci cher Anonyme, bienvenu(e) ? en ces bords de mer
Supprimerexcellent
RépondreSupprimerMerci Mu, bonnes vacances !
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