j'ai
rempli un seau de mots
m'en
suis aspergé le visage
aucune
phrase n'est venue en tête
quelques
lettres ont goutté
drues
de la barbe courte
aucun
mot n'a mouillé le sol
puis
j'ai jeté le seau au ciel
aucun
texte ne s'est arqué
chaque
matin n'a décidément
pas
quelque chose à dire
les nuits gueulent...
RépondreSupprimer(elles ont raison)
RépondreSupprimernon en effet, mais la sècheresse fait parler malgré tout, c'est un sujet
RépondreSupprimerSujet très bien traité par Sophie G. Lucas dans Carnet d'au bord.
RépondreSupprimerEntre nous, si ce n'est la sécheresse, c'est la pluie. Il faut un temps pour tout, n'est-ce pas ?