mercredi 8 janvier 2014

Une once de peau # 2

 

 
C'était sans compter les trous ajoutés à chaque dérive, ces espaces vidés qu'on ne peut cacher par la pénurie de plis. La vivacité du derme nous nous la découpions pour mieux en découdre les baisers, une tendresse une pression une brûlure le brûlot de la bouche entre les doigts qui ont leur cœur qui bat. Un peu comme des baisers de vent ça t'emprisonne ça se prend se sent mais sans prises. Un manteau de vent dans lequel il fait froid.



 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire