jeudi 20 juin 2013

De la bascule des chevaux # 26

 

 
tu soulèves son corps pour lever le soleil comme on fait à cette heure là tu portes de la vie ta vie au bout des bras à bout de bras on a toujours le souffle coupé c'est un feu qui brûle un crâne qui crame et les entrailles ça ne recommence pas ça commence chaque jour même si on ne se tient pas la main il faut bien la lâcher on en aura soulever des nuages sans poussières pendant quelques mois à basculer sur des chevaux bancales des conversations bacchanales on n'en fera pas l'annale reste encore quelques miettes à épousseter et des diètes à épouser il va falloir descendre du grenier le vieux cheval qui t'attend qui l'attend pour basculer je l'entends qui grince et pas des dents elles ont été assez serrées comme ça jeter le chiffon par dessus l'éponge un peu de peinture peut-être c'est qu'on en passe du temps sur les couleurs puis avant arrière d'avant en arrière les pas ne laisseront pas de côté maintenant qu'on sait les pas de travers et les côte à côte tu vas pouvoir t'occuper de tes fleurs ici il reste le jardin qui a oublié les moteurs reste le plein d'essences qui nous monte au nez dis tu le sens au vent en avant en arrière avant arrière avant avant


 

2 commentaires:

  1. l’horizon à bascule
    bredouille, gesticule
    reviendra demain
    partira en d’autres mains
    un grand phare blanc
    à contre-courant

    (pour toi et pour lui)

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  2. - entendre le bois grinçant
    le jeu entre les pièces
    espaces serrés ou dilatés
    d'où l'homme entend vie -

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