tu soulèves son corps pour
lever le soleil comme on fait à cette heure là tu portes de la vie
ta vie au bout des bras à bout de bras on a toujours le souffle
coupé c'est un feu qui brûle un crâne qui crame et les entrailles
ça ne recommence pas ça commence chaque jour même si on ne se
tient pas la main il faut bien la lâcher on en aura soulever des
nuages sans poussières pendant quelques mois à basculer sur des
chevaux bancales des conversations bacchanales on n'en fera pas
l'annale reste encore quelques miettes à épousseter et des diètes
à épouser il va falloir descendre du grenier le vieux cheval qui
t'attend qui l'attend pour basculer je l'entends qui grince et pas
des dents elles ont été assez serrées comme ça jeter le chiffon
par dessus l'éponge un peu de peinture peut-être c'est qu'on en
passe du temps sur les couleurs puis avant arrière d'avant en
arrière les pas ne laisseront pas de côté maintenant qu'on sait
les pas de travers et les côte à côte tu vas pouvoir t'occuper de
tes fleurs ici il reste le jardin qui a oublié les moteurs reste le
plein d'essences qui nous monte au nez dis tu le sens au vent en
avant en arrière avant arrière avant avant
l’horizon à bascule
RépondreSupprimerbredouille, gesticule
reviendra demain
partira en d’autres mains
un grand phare blanc
à contre-courant
(pour toi et pour lui)
- entendre le bois grinçant
RépondreSupprimerle jeu entre les pièces
espaces serrés ou dilatés
d'où l'homme entend vie -