vendredi 4 octobre 2013

Text-urée # 3



les temps lépreux accumulent
les suées des hommes environ
les pesanteurs atmosphériques
les transpirations moites et in-
-quiètes les temps lépreux
accumulent engrangent débris
rétrocédés lambeaux anémiés
rognures d'angles arrachés puis
encore tant que tant qu'à
même le jour s'incline de faix
jusqu'à ce que tantôt tel orage
vient se déverser entier sur un
coin de gueule
lesquelles


 

2 commentaires:

  1. de tant gratter les couches
    n'en restera que moignons
    (pas que du toxique
    dans les résidus)

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  2. la décomposition nourrie
    une petite mort pour la vie

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