Du corps d'automne
il a le corps
de saison
un crâne chargé
comme le ciel
il perd des glaviots
comme des feuilles
jaunes et rousses
la terre de la langue
qui colle aux semelles
des mots
une humeur de bogue
à ne pas toucher
les poings prêts
aux marrons
il a le corps accordé
à la petite mort
d'automne
vent d'automne
RépondreSupprimercolore la tête de l'arbre en rouge
la mienne en blanc
nuit d'automne
oublie le bourgeon dans son rêve
pourquoi soudain je me sens vieillir ?
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