amour d'il
îlot île aux marais
brus de mer
bruissement d'aile
atlantique
plaines versées
dans l'estran
sur des criques
tu vois tes pieds
vertes voilées
ombragés
d'épicéas salés
en chênaies
ensablées
des dents noires
et pivots décolorés
plantées dans
l’eau qui meut
les dérives
graffées à quai
ou à trois brasses
de regard
bovins en landau
de prés bercés
des étiers bordés
de salorges
la faucille
à la fraîche
à la vasière
récolte des cornes
la page blanche
des huîtres
déjà écrites
plus quelques bris
un peu d'histoire
en scène
en faux vrai figé
folk encore
un pu d'ancien
sentant bon
l'iode et l'eau chaude
ce qui se retrouve
on s'y sent
en cette terre
pleine de mer
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