mardi 9 juillet 2013

Du balcon



il y avait deux-trois
visages en
façades
qui regardaient
encore
les histoires
savaient encore
les voir

il y avait deux-trois
regards en
façades
qui perduraient
seulement
le moyen
de les raconter

s'était perdu



à peine
le sentiment
d'être de côté
d'être à côté
de la plaque
commémorée
du mot mémoré
à peine
minoré

il y avait deux-trois
à peine
à côté
de la plaque
la peine
perdue
de ne pouvoir se
raconter


 - et ce n'était pas si gravé -



2 commentaires:

  1. pas aimé "gravé" le dernier mot de la chute Me suis arrêtée à pas si. Parce qu'il s'agit d'une histoire ou de son absence des visages ou de leurs absences des regards et de leurs pouvoirs... je laisse agir la magie du mot si petit confié au lecteur et si et si !
    (nota : un cri dans la mémoire en fuite ???)
    j'hésite également dans le mode de lecture ... Soit d'une traite sans respecter votre disposition pour mieux jouir des sonorités soit cassé pour faire naître l'écho Et pourquoi pas? soyons fous, les deux, l'une après l'autre ?

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  2. J'avoue, "gravé" est venu après "grave", j'ai hésité, puis me suis décidé pour le cheveu dans la soupe... ;)
    Pour la lecture, vous avez bien raison, les deux sont très possible, j'aurai pu le proposer en mono-bloc.
    (un cri dans le mot en fuite...)
    Merci pour ces remarques, accueillies avec plaisir,
    amitiés !

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