Des pétales, des miroirs sur les joues
Me permettent de te voir, voir en toi,
Aussi l'émoi de ton moi,
Les blessures, les fêlures de notre possible,
Les fissures de nos impossibles.
Et quand tout va se creuse les trous
Et les marées nous éloignent.
De rames, de mains déployer la poigne,
Vainement, jusqu'à l'épuisement.
Que sera-t-il rejeté ?
Que nous laissera la marée ?
De quels déchets repartirons-nous ?
De quoi comblerons-nous les trous ?
A chercher les miroirs, les pétales,
Tu détales, et je m'étale.
Enfin être de la marée, librement
Enfin être de la marée
Et cesser de s'effarer.
Des pétales, des miroirs sur les joues
Me permettent de me voir, voir en toi,
Aussi l'émoi de mon moi.
Des ficelles assuraient l'équilibre,
Le désir, l'illusion d'être libre.
La marée creuse des bâches, des trous,
Accrochée sous la cloche à la bouée
Et soudain par le tocsin désavouée.
Même si l'on croit que l'on s'enferre,
Il reste les courants contraires.
La dérive des pensées a été brisée,
Le gouvernail de nos volontés, une risée
Et quand tout va mal, déjà fous et bas,
L'orage élance ses ébats.
Devant entendu le récit des récifs
Un vent le feu attise actif.
Enfin être de la marée, librement
Enfin être de la marée
Et cesser de s'effarer.
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