Le labeur de la faux, le rythme des labours et des récoltes. Les fleurs flétries et séchées. Les fruits trop mûrs et les sucrés. Les correspondances dépassent les temples, jusqu'aux pèlerins émancipés. L'horizon élargi. Les démystifications et la chute des mythes. La maturation solitaire. Les pierres assemblées, la tour grandit. L'écriture, puis l'étude. Des sacs noirs à vider sur des pages blanches. Des décharges élégiaques et des ampoules. Puis l'étude.
L'essoufflement et la reprise. Les reprises et le souffle, son humeur. L'étude et l'altitude. Des lucarnes, une fenêtre. Les pavés, le sable, puis la mer, déroulés par le pas. Les brouillards abyssaux. Les pas de concert, le concert des souffles. Le retour aux temples, soutenu par l'ogive des falaises. La tour haute et adossée. L'électricité entre les pierres, reflétés sur des cristaux. L'aperçu d'une cheminée et son cocon. Le mûrissement lent.
La reprise et son essoufflement. Les bancs, l'autre côté. La tour haute, le vent plat. Le mortier usé, les fonds de pantalon et les manches. Les montagnes noires et les plaines pleines. L'horizon éteint sur la terre noire, qui s'enroule sur le pas. La relève, sa pression et sa présence. Les bancs des deux côtés. Les équilibres, cernés, les yeux, puis le rhum. Les pierres lourdes, les poutres rongées. Le faux éperdu et les faux perdues.
En route, les grains, les ruines, le parcellaire. La sente du loup, puis l'écriture. La griffe sur les décombres, le trou dans le sombre et la terre qui sombre. Des poignées de sel et des pas, et des verbes blancs sur des tableaux noirs. Des cris doux sous la lune. Des tours en tanières. Les présences pleines et les échines droites. Des verbes blancs et des labeurs rayés. Des labours ouverts.
Sur la route, des poignées de sel.
2012
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