lundi 4 avril 2016

Tout flotte






j'habite sous ton toi qu'importe s'il ne veut pas de moi je viens y joindre la dislocation d'un nôtre j'y viens disjoindre
tu détournes ton regard comme la mer se retire je vois tes yeux font marée basse et le sable s'assoie sur les bancs nous espace
j'entends ton murmure d'une autre plage où la laisse s'agrandit la corde tire c'est comme un tirant entraîne ce qui des alluvions
tu ne diras ni où tu étais ni où nous en étions comme pour noyer le silence des poissons dans les brisures d'écumes
je grave avec les yeux la surface de l'eau les heures qui coulent et celles qui remontent à la surface en agitant les bras
le sel siège sous les lames se resserrent je peux juste dire là le soleil dans la mer la mer dans le ciel se resserrent tout flotte fors le bois




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire