il y a comme un étang
nous ne faisons plus de lectures nous
lisons
il y a des reflets d'ancres dans l'herbe des
jardins
le vent souffle ce héron blanc
qui se pose ne se pose pas
se pose sur le bas-côté d'un rai
tout se confond sans section
hors du mésusage et du langage
sans la violence latente de tout ce qui
confus
il y a comme un étant
d'ailes vertes d'autres silences
nous nous rapprochons de l'éloignement
à genoux des genoux du silence
sans jamais se cogner
il y a comme un étang
l'étendue d'un étang
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire