Je suis passé à côté
ce matin. C'est toujours le matin. C'est toujours quand il fait noir
la route s'est arrêtée. Un jour j'y entrerai j'y enterrerai. Je
n'en attends rien n'attends. L'immuable dissolution encore. Dans les
flaques de nuages assoupis entre des rides d'encre et de goudron
déchaussé. Passer dans. Le pli des bois et du vélin. Et ne
froisser que la feuille de soi sur le sol. Ne laisser que la feuille
de soi froissée sur le sol. A ramasser par le petit de soi un jour
qui dit déjà qu'il a grandi, qu'on a été. A recoller des lambeaux
de peaux à partir des nœuds se figurer l'épouvante d'un pantin ou d'un polichinelle un peu proche, et se ramener aux premiers temps des
yeux suspendus. Avant qu'il y ait besoin d'y suspendre des mots de
tête sur la branche de la langue. Ce matin je passe dedans. C'est
toujours le matin. On piétine et les pas apprennent. Les doigts
apprêtent le naufrage en terre. Et sèment les petits trésors qui
nourrissent la soupe et dressent la détermination. La construction
en pirate étame le tronc et pousse de peu en figure ou prou. Il y a
qui suivent et nous venons ce matin. Taper de la botte le foin nos
battages l'important. Entre-deux ce n'est que. Nous venons chaque matin avec la nuit dans la
gorge, et à l'orée du bois ce cri du jour qui nous entend.
Pour te prouver que si, ça vient battre ici aussi.
RépondreSupprimerUn vendredi 13, ils t'ont tous coincé au coin du bois,
tu t'attendais à engranger quoi en montrant ta bobine
la paille en coin de lèvres ?