une vaste salle vide
la place palpitante des pas d'enfants
si s'encombre que ne coule
si n'encombre que découle
le monde à l'intérieur le monde
intérieur
une pente douce luminescence liquide
l'antériorité décidée décédée
aux ciseaux
découper les ponts créneaux-niveau
mouvements concert à marée sans
arrière
les ponts coupés passer dessus
les plaies mobiles figés dans le
courant
éparpillés dans la salle étalent
étale et solde
le marché de la place dans la salle où
se coule
les parois chemin sinusoïdal insinuent
au sol les sédiments
le sol solide de la vase passé trois
temps
danse d'enfant l'allongement
la peau des murs exfoliant des
cellules
les regards de fonte barrés leur
érosion
sur les fonds de la terre
ce qui dort ce que le jour ne lève
pas
ne plus soulever du doigt les yeux
sur autour les signets marquent
les crus le croire passé
le cru les loisirs du débordement
comme des petites griffes
jusqu'aux petites grilles
le tirant du présent gîtant dans son
précédent
la salle caniveau à voûte le dos les
murs
le cœur valve et les gestes vanne
en dedans âge épur
les veines distillat
l'effort te reste l'eau terrain
habiter si ne proche
le vaste corps si ne rien
texte paru de prime dans la revue Ce Qui Reste ce vendredi 31 octobre
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