la première corne de
givre sur le pare-brise
retenir la page du premier dernier
soir
le chant de l'ivrogne
résonne dans la rue
pourquoi dit-on que ça
tire
alors que ça serre
j'entends les os de ta
voix craquer
le gel de toi chante à
éclater
dans le village une heure
braie l'âne
les voleurs ont pris ta
nuit chienne
tu as posé ton sommeil
sur le bois de ta jambe
le branle de ta queue une
béquille qui avance
toute piquée des vers
cela pour faire une ou là
la geste
ta poésie d'exister sur place
le caniveau exhale un
soupir
sa vapeur va reposer sur
la peau d'orange
bleue des hanches des
cieux
pourquoi dit-on que ça
invente
alors que ça exit
peut-être parce qu'on dit
que ça tire
alors que ça serre
sauf peut-être les
comètes
à fendre l’œil de ses larmes gelées
RépondreSupprimerserrées, givrées autour de son visage
attendant l'heure du feu
le passage de la comète
se caler
RépondreSupprimercomme peut
au creux
d'un sillon