la marche émince le monde passe le jour à l'économe le pas coupe
décape ajoure l'oignon monde, le sel coule sur les joues du dos les
heures suent
l'ombre effile et le pied entre dans le sol-fil entre du jour
craquelé, un pas un seing dans poussière ou boue tantôt consumé
dès le membre se soulève déjà l'encre du pas évanoui
tandis l'ombre effilée, une ombre au sourcil sur le tableau de
l'attardé, dehors et dans le décor le mensonge d'un œil qui s'en
retourne s'accrocher au cadran s'en retourne dedans
la marche émince le monde au long des saules têtards l'écorce
accessoire effondrée à même la mare, crevure d'une cellule inutile
tantôt portée au ru nourrir vase ou boite noire
l'épaule l'empreinte le mot et l'ombre fondu dans le sol-fil la
marche épand le souffre l'être gratte à la main la lumière la
canne le clope la cale ce qui reste sèche la viande
le plus épais
les instants pemmican
extrait d'un travail (?) en cours
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