La machine roule
un clope
à ma place
je sors le fumer
moi-même
en pissant sur l'herbe
du jardin
une trainée blanche
d'avion
me raye
l'oeil
le pot d'un scooter
me racle
l'oreille
c'est ce que les gens des villes
d'ici appellent
un coin
tranquille
je dors aussi
bien
que quand j'émiettais
mes espoirs de sommeil
derrière
un toncar
et je me dis
qu'il faudrait que je fasse
pousser des poèmes
plutôt que de
planter
des décors
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire