la plaine intérieure est
comme une paume plate de la terre
une paume noire d'avoir
été tant tapée battue à blanc des industries
le ciel souffle
continuellement pour en couper la brûlure froide
une paume aux ongles
vernis de tessons verts
dessus des rides d'arbres
révérencieux
dedans les callosités
stratifiées des terrils
les capillaires les rus
courant les marais
les lignes sanguines et
saillantes les cavaliers de schiste
n'y soutenant plus la
circulation des wagons houillers
mais l'émoi de flaques
sales des nues
et les baisers encollés
des plantes de pied
la plaine intérieure est
une paume tenant l'être au creux
tout en l'expirant d'un
nord de ses lèvres
Voilà un texte qui me parle au plus près.
RépondreSupprimer:)
RépondreSupprimeril vous est dédicacé,
il suit et s'inspire de votre précédent commentaire,
sans lequel il n'aurait vu le jour.
Amitiés