D'aucuns sont prompts à
se penser élément naturel et vital, de croire qu'il
suffit, et pis, est nécessaire, d’apporter de l'eau au moulin.
Leur contribution coule « de source », ce, vivants depuis
(trop ?) longtemps le regard restreint aux bords de leur rivière.
Les mêmes se persuadent qu'en plaine il suffit de brasser de l'air
pour donner à la roue l'énergie de sa mécanique. Ils produisent en
fin de compte encore moins que le vent, lequel ont-ils aussi la
prétention de supplanter, tout en attisant d'eau et d'air le feu des
fours qui n'a rien à brûler.
Là l'eau, le vent, des
positions enviables semblent-elles peu coûteuses, sans parler du
meunier... Car d'aucuns nombreux tous nous tous ou presque sommes
confortablement prompts à se débarrasser de, à oublier que la
raison d'un moulin est son grain et que pour lui se cultive des
compréhensions et des intelligences demandant plus que
l'enthousiasme d'abstractions.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire