jeudi 30 juin 2016

Poésiechroniquetaboule






Un reflet de ma Boule à facettes
dans l’œil de Patrice Maltaverne,
qui éclaire ma propre journée.
Sa chronique dans la malle ici

Je l'en remercie vivement,
à tantôt


Quelques exemplaires encore
disponible via message




vendredi 24 juin 2016

Je suis cet arbre








nous serions-nous
si je n'étais celui
qui puise
par ses branches
la lumière d'à terre











mercredi 22 juin 2016

Des visages



 
si je participe au visage du monde
regarde-moi l'obscurité
excuse-moi l'obscurité
le déchiré de l'enveloppe
et les rais
regarde bien le fond de gorge
le trait rond envolé
ce que s'approprie
sans l'imbécile idée en soi
d'associer ou dissocier
l'extinction
des yeux
mieux à crevoir
nous n'étions plus à ça
nous n'étions plus à ceci
nous n'étions plus près
ceci ou cela
nous étions plus près
nous étions juste
dans le bonheur dans la décomposition



 

mercredi 15 juin 2016

Une compagnie de chiens




          La pluie ici c'est un patrimoine, un folklore local incontournable. N'empêche que les gens ont les pieds bien ancrés dans la terre. Mais lorsque la terre a disparu, même les chiens ont joué à chat-perché. Depuis ils gardent la truffe levée vers le ciel, à la première goutte, rationalisent l'occupation des sols et vont se déplanter le plus haut possible. N'empêche, depuis nous ne sommes pas mieux que les chiens, avec nos gueules déjà humides, à pointer l'air à évaluer la misère. C'est vrai, nous sommes des chiens, traumatisés qui plus est.




mardi 14 juin 2016

L'hébétude






Le jour a les lèvres humides. Il entrouvre les perles d'eau et y faufile la lumière.
Ainsi tu apprends nous pouvons gagner sans vaincre. Nous gagnons au prix d'une hébétude sous forme d'une trace d'eau indélébile.
Ces veines tu croyais du bois sont des coulures tu t'aperçois c'est le matin qui a grandi.
Tu apprends le corps est un plâtre imbibé le corps est un plâtre à essuyer.
Et si t'as rien compris tu sais au moins la photo est belle.