les
marges devenaient les clous
vendredi 30 janvier 2015
lundi 26 janvier 2015
De la cueillette : Nulle part et partout
n'être chez soi nulle part est une autre façon d'être bien partout
vendredi 23 janvier 2015
Du pso
de l'ongle de la tempe au crâne
gratter extraire arracher la peau du
mot
le mot qui desquame
puis de la mine sur la feuille
la repasser comme un papier carbone
en faire apparaître les lettres
l'écriture comme un psoriasis
jeudi 22 janvier 2015
De la cueillette : la part du roi
souvent, le
temps passé à définir les
parts de responsabilités de chacun
se fait au détriment de celui
de prendre les siennes
il y a certains gâteaux dont
on a toujours recul à goûter
pas plus que la moindre envie
de s'en remettre à la raison
aveugle d'un plus jeune
à quatre pattes sous la table
aveugle d'un plus jeune
à quatre pattes sous la table
mercredi 21 janvier 2015
De la proximité
j'aime le fou le niais le désespéré
on y touche de la beauté
qui plus est
l'intimité
est toujours rassurante
vendredi 16 janvier 2015
Paysages écrits et La bascule des chevaux
Surpris
au matin d'être au sommaire de Paysages écrits n° 23. Samuel Dudouit a
reçu et lu La bascule des chevaux. Il en parle comme je ne
saurai jamais faire.
Je
ne saurai bouter non plus la référence, on me pardonnera (ou pas) :
« Il
y a toujours quelqu’un qui part » dit Cédric Bernard. Ce
quelqu’un, c’est l’atome de base, la particule élémentaire du
manège. Ni nom, ni visage, ni qualités : quelqu’un, une présence
(même bouffée par sa gangrène intérieure), une station du lieu en
lui-même, une expérience d’être pas encore étouffée. Quelqu’un
: la chose dont on (la société, évidemment, mais en chacun de nous
à chaque instant) ne peut faire autrement que d’avoir à se
débarrasser. Artaud encore : « La vie c’est toujours la mort
de quelqu’un ». La voix qui parle dans La bascule des chevaux
est celle de quelqu’un qui raconte une mort en vie et qui cherche à
s’en lever. L’écriture, parfois, d’où qu’elle vienne, est
la seule chose qui puisse dire sans fausseté : lève-toi et marche
! »
Le
résultat est en ligne.
Cela
me décontenance et me déplace.
Ainsi
au sommaire de la revue, ce qui est le plus important :
sous une couverture de Sanda Voïca
Sommaire :
Pierre VANDREPOTE : « Carnet andalou » ; pp. 6-23.
Andrea NOCCHIA : Photographies ; pp. 24-30.
Werner LAMBERSY : « Escaut », Poèmes inédits ; pp. 31-44.
Corinne LE LEPVRIER : Poème et photos ; pp. 45-47.
Laurent FOURCAUT : Sonnets ; pp. 48-49.
Yannick TORLINI : « Seulement la langue seulement » ; pp. 50-65.
Pascal BOULANGER : « Jamais ne dors » (extrait) ; pp. 66-70.
Stéphane POIRIER : Photographies ; pp.71-80.
Jérôme LETOURNEUR : Textes ; pp.81-89.
Frédéric LEFEBVRE : « Les bâtisseurs » (extrait), Photographies ; pp. 90-99.
Hélène SORIS : Poème ; p. 100.
Amina DAMERDJI : Poème ; p. 101.
Stéphanie MARINI : Prose ; p.102-103.
Mickaël BERDUGO : Poèmes ; pp. 104-107.
Ghislaine LEJARD : Photographies et textes ; pp. 108-114.
Philippe BERGER : « Vitrines » ; pp. 115-122.
Antonella FIORI : Textes ; pp. 123-125.
Jean-Paul GAVARD-PERRET : « Porcs épiques » ; p. 126.
Thomas CHALINE : Poèmes ; pp.127-130.
Martine CROS : réponse à l’enquête et Poème : pp. 131-135.
Gaël PIETQUIN et Jo HUBERT : « Proie autant que pluie » ; pp. 136-153.
Sylvie DURBEC : Textes ; pp. 154-161.
Muriel COUTEAU MAUGER : « Jeff » ; pp. 162-163.
Eric DUBOIS : Poème ; pp. 164-165.
Jules MASSON-MUREY : Textes; pp. 166-169.
Julien BOUTREUX : Poèmes ; pp. 170-172.
Michel POUVREAU : Poèmes ; pp.173-176.
Raymond PENBLANC : « L’Atelier du peintre » ; pp. 177-178.
Nathan R. GRISON et Laurent GRISON : « Figures de neige » ; pp. 179-187.
Denis EMORINE : Poème ; p. 188.
Franck COTTET : « Au fond de la nuit » ; pp. 189-197.
DES PAYS EN POÉSIE : Roumanie (3) :
Clelia IFRIM : Poèmes ; trad. : Nicole Pottier ; pp. 198-205.
Fabienne ROITEL : Poèmes ; pp. 206-207.
Serpil ÇÖKELIK : Poèmes ; pp. 208-209.
Octavian PALER ; « Définitions » ; trad. : V. Popescu et N. Pottier ; pp.210 -215.
Roland CORNTHWAITE : Poèmes ; pp. 216-220.
Cédric LANDRI : Poèmes ; pp. 221-223.
Jacques SICARD : Notes cinématographiques ; pp. 224-227.
EXPOSITION :
François LAPOUGE ; Peintures et infographies ; pp. 228-237.
Nicole POTTIER : « Pèlerinage » (1) ; pp. 238-243.
NOTES DE LECTURE SUR : 244-250.
Gwen GARNIER-DUGUY, Danse sur le territoire (par Pascal Boulanger) ; pp. 244-245.
Jean-Claude Albert COIFFARD, Eclats de vers (par Ghislaine Lejard) ; p. 246.
Erri DE LUCA, Aller simple, Jacques JOSSE, Morts anonymes, in Sarrazine n°13., Danielle AUBY, Brumes sur le détroit (par Marie-Hélène Prouteau) ; pp. 247-250.
NOUS AVONS REÇU : 251-278.
Mathilde VISCHER : Lisières (S.V.) ; pp. 251-254.
Vincent MOTARD-AVARGUES : Recul du trait de côte (S.V.) ; pp. 255-260.
Sabine NORMAND : Vivant parmi les vivants (S.V.) ; pp. 261-263.
Patrice MALTAVERNE, Lettre à l’absence (S.D.) ; pp. 264-265.
Cédric BERNARD, La bascule des chevaux (S.D.) ; pp. 266-267.
Yves BARRE, Etat de chaises (S.D.) ; p. 268.
Patricia CASTEX MENIER : Rimbaud design (S.V.) ; pp. 269-271.
SOLIRENNE : Médéa copyright suivi de Hallali Guermantes (S.V.) ; pp. 272-273.
Hughes LABRUSSE : Rien noir, livre par Wanda Mihuleac ; pp. 274-276.
Jérôme PERGOLESI, Le peuple des yeux (S.D.) ; pp. 277-278.
REVUE DES REVUES :
Aka 3 et 4 (S.V.) ; pp. 279-281 ; Traction Brabant n° 60 (S.D.) p. 282.
NOTICES BIO-BIBLIOGRAPHIQUES : pp. 283-296.
merci
immense, à tantôt
ps : S'il est l'envie, des exemplaires de La bascule des chevaux sont toujours dispo (envoyez un mail).
Des hivers J + 1
c'est
inhérent
ce matin le vent
le vent mauvais
a poussé les feuilles mortes
sous les roues
de la voiture
ce matin le vent
le vent mauvais
a poussé les feuilles mortes
sous les roues
de la voiture
mais
le petit cul blanc
du
levraut
bat
encore
jeudi 15 janvier 2015
Du sens de l'orientation
Tous ses chemins
secondaires ou nationaux ont été empruntés orientés aux croisements
secondaires ou primordiaux de figures féminines de figures féminines
comme autant de panneaux indicateurs à chaque carrefour. De là à
dire qu'il en était aujourd'hui paumé...
mercredi 14 janvier 2015
Du paradis
la
solution la lotion le baume l'ehpad où s'envoient indifféremment
cicatrices désillusions espérances imbibées de naphtaline de rance
et ce petit fumet qu'on n'ose pas nommer mais qu'on sent qu'on sent
consent démunis c'est le lieu l'idéal des munitions qui ont mal
vieilli et tirent des blancs embarrassants sur les plis la peau les
yeux la lividité un concordat consciencieux d'une fosse à ciel
couvert de conviction intime le sublime d'un arrangement trop odieux
lourd avec ses cicatrices désillusions espérances ne vous inquiétez pas
des mains biens bonnes on s'occupe de tout on s'occupe de vous
mardi 13 janvier 2015
L'averse des blouses blanches
les
pieds sur la peau de loup la peau de chien les pieds dans la peau tapi le jour encore je
sais déjà la garnison des goélands alignés sur les pylônes le
long du canal prêt à soutenir voire commuer l'alèse laminée du ciel comme les
bons agents d'auspices après l'obscurité la tête dans la pisse plutôt que les palmes dans la merde
lundi 12 janvier 2015
Des hivers
c'est inhérent
ce matin le vent
le vent mauvais
a poussé les feuilles mortes
sous les roues
de la voiture
mercredi 7 janvier 2015
De l'histoire de
il
suffit de quelques secondes pour que le désir s'émoustille
il
suffit de quelques secondes pour que le désir s'émousse
tu
vois, c'est l'histoire de peu pour toute une histoire
mardi 6 janvier 2015
Couilles à facettes #5
Nous entrechoquons sans cesse nos paires de couilles et leurs
facettes contre d'autres cuisses d'autres cages d'autres têtes ne
savons où les porter les trouver les chercher et continuons dans
l'autre à les porter les trouver les chercher. Serait-ce cela
derrière toutes les peaux d'amour étendre autant entendre à
l'extérieur de soi. L'écho le contour de l'universel solitude.
lundi 5 janvier 2015
Couilles à facettes #4
Nous ne cessons porter trouver chercher des yeux passer au prisme
amenuisant dilatateur dictateur l'ombre le halo l'image la lueur le
rebond de lueur de sur l'atome de l'autre. Nous scrutons ce qui
comblerait avec forme ferait un peu plus avec force habiterait l'un
et l'autre tain des réflexions l'une ou l'autre abysse saline. Le
gîte la concession d'une amplitude affluente au dédale.
to be or not
dimanche 4 janvier 2015
De cette douceur
la lune crisse
sous le pas
elle reste
en face
dolente
à l'indigence
du chemin
ce n'est pas
une promenade
samedi 3 janvier 2015
Couilles à facettes #3
Nous portons de trouver de chercher voulons traverser les facettes
les reflets les mises abîmées de nos paires de boules à facettes
portées entre les cuisses tenues dans nos cages tournantes dans nos
têtes. Nous rentrons dans les coins d'ombre des autres suivons leurs
rais ancrés éclairons à la lumière de leurs recoins démettons
nos mains nos yeux en avant. A agripper des encres familières.
to be continued, à tantôt...
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