dimanche 12 mai 2013

De la bascule des chevaux # 9



 
à quoi tu t'accroches à quoi tu t'écorches gueule argentique bain à négatif qui ne supporte plus son image le pire c'est la nuit la nuit sans nuit sans jour et tu vois noir tu crois vraiment que je vais arroser tes fleurs on sait pas trop qui tient l'autre la nuit qui te tenaille ou toi qui t'y cramponnes tandis qu'elle te file des coups de crampons dans le corps accroche-toi mon ami qu'est-ce que tu veux que j'te dise pourquoi à toi c'est parce qu'il faut bien une raison et t'es la meilleure fors le reste le reste dont tu veux plus entendre parler force en soi à cran monter le créneau cerné si y'en a si t'en es des vivants t'as beau te retourner la douleur elle est là la douleur atroce elle sera là t'auras beau te retourner elle sera là t'auras beau la détourner te noyer elle sera là sans ivresse la cohérence c'est des conneries le sens c'est des conneries il n'y a que la consistance que tu donnes que la consistance et la constance que tu te donnes faut pas croire que ça se fait sans douleur que ça fait fi il y a toujours des feux tu le sais bien sûr que tu le sais guère que la guerre qu'est-ce que tu veux que j'te vomisse il n'y a pas qu'une eau pour cramer battre croiser le fer l'enfer les mots mon père


 

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