mercredi 15 mai 2013

De la bascule des chevaux # 14



 
tu lèves ton fuseau de chaleur à la bouche ta fusée à avaler des soleils et cracher des halos de lune du bout des lèvres pas la lune ça se crache pas la lune ça se décroche ça te crochète la serrure de ta nuit s'installe t'arrache tu crois avoir rouler tes feuilles brunes d'automnes tes feuilles mortes et fier tu les fumes comme le printemps de ton temps ton renouveau de vieux garçon de vieux gars t'oublie jeune père vieux père ou t'oublie pas justement écartelé martelé entre trois temps tu tentes d'élaguer d'en abattre y voir clair et valser la bouteille en marteau sur ton crâne qui s'émiette n'oublie pas qui passe qui passe le ménage n'oublie pas de la ménager un peu elle aussi passe son temps passe l'épreuve une autre copie mais bûche et se scie aussi l'air de rien avec et sans toi l'air de rien pas pour rien oui l'ère de deux mois l'ère d'un toi d'entre deux toits et deux mois à tenir à tenir à toi sans toi si j'te le dis si t'enfumes ta vie c'est qu'il y a la sienne aussi et si j'te le dis c'est pas par envie mon ami j'te le dois crois-tu que le pinson sera là à l'été mon ami je serai là même clope même endroit


 

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