vendredi 27 avril 2012

Du convive matinal

J'apprécie, au matin, boire les grains de terre noire qui luisent dans la tasse comme l'herbe fumante. Qui luisent comme le merle qui déjeune avec moi, des vers de terre noirs qu'il extirpe de la terre. On pointe tous les deux une mine d'or vers le fond noir de notre réveil.
Mais je n'ai rien à raconter de plus clair que sa trille.

2 commentaires:

  1. garder un moment l’instant entre deux
    voir dans la tasse la moire du songe
    velours du chant matinal juste un peu
    douceur satin à l’âme, plume d’ange

    et
    retrouver la rude fibre de nos robes de bure

    RépondreSupprimer
  2. ainsi ascète mieux apprécier ce qui périt de plus

    RépondreSupprimer