dimanche 29 avril 2012

Des dissolutions




Au-
paravant,
j'étais cap,
falaise, je
défiai la mer.
Puis je fus colonne,
puis je fus trompe.
Je ne suis plus qu'aiguille.
Je me lève, haute, à nue ,
Je me dresse, isolée, insolente.
Je ne serai bientôt que le chas,
souvenir piquant. Je défie la mer
qui me dissout, la mer où je me fonds.
 A qui m'a vu s'en souviendra.



8 commentaires:

  1. Bravant le vent et la vague
    attendant l'évanouissement final...

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  2. j’emmènerai avec moi les trésors cachés
    dans le lupanar des fonds marins,
    ne laissant que la légende de lupin.

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    1. Pirates fantômes, revenants en leur navire.

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    2. Archéologie sous-marine...

      Belle perspective.

      (Et très belle photographie, au passage.)

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    3. Calcaire naufrage
      exhumé de la mer


      (merci)

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. solution
    au temps qui
    règne où à l’éternité
    qui s’étire, je ne tiens que
    par égard aux têtes qui m’entourent
    au laminoir des vagues, au poids du sel, je
    donne mon tribut, détaché de l’humanité comme
    grains de sable des rochers, le flot m’emporte vers les
    vastes étendues de l’oubli éternel , loin des rives ensoleillées

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  5. arraché par la mer
    je lui reviens
    par lambeau de chair
    pour une ère nomade
    voir ce que d'autres
    déjà ont vu, acquitté
    enfin

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