dimanche 1 avril 2012

De l'immuable




Ce n'est pas moi qui suis vieux
c'est le temps qui passe
ce n'est pas la voix qui parle
c'est l'organe et le vent, ou
le vent de l'organe
ce n'est pas le pilier qui croise
c'est la lumière qui toise
que soutiennent les colonnes ?



Des vues

10 commentaires:

  1. Quand les mots sont démarrés, ils sont impossible à arrêter.

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    1. Quand les mots sont des marées, ils se posent cible à l'arrête.

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  2. j’ai escamoté toutes les preuves
    déraciné les arbres au bord du sentier
    dilapidé les jours les heures les minutes
    abattu le temps
    qu’en reste-t-il ?
    ......cris au vent
    ......vibrations
    ......en cordes vocales
    étoiles à l'oeil
    étincelles
    en cils tendus
    (désolée pour la mise en page, peux pas faire autrement)

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    1. Il en reste
      ... des gravats secondaires d'instants
      ... des heurts de fondations éternelles
      ... des pierres taillées de souvenances
      ... l’œil d’œuvrer et le couteau dans la main
      le maître à tendre ses cils comme des colonnes
      en sculptant d'étincelles la matière des étoiles

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    2. juste un tour de prestidigitation
      une entourloupe à l'oeil

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    3. la coquetterie du lorgnon ? ;-)

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  3. Merci beaucoup pour votre excellente étude sur Marie de France. Difficile en revanche de trouver une poésie, tous les lais trouvés sont en ancien français bien entendu. Disposez-vous d'un poème traduit ? Merci par avance.

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    1. C'est bien trop d'honneur pour ces quelques lignes sur Marie.
      J'ai bien entendu l'ouvrage avec les textes d'origine et leurs traductions (non numérisés), sinon, par ici, http://fontenele.free.fr/marie/index.html, vous pourrez certainement trouver votre bonheur. Si ce n'est pas le cas, faîtes le moi savoir.
      Bien à vous

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  4. J'étais en effet allé sur ce site canadien ( à propos, les universités canadiennes sont des mines d'or très chaleureuses) sans trouver de traduction mais l'ensemble de l'œuvre en vieux français. Je vais retourner creuser. Merci.

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  5. les traductions sont affichées au centre de la page, dans le tableau... Il n'y a que les verbes à l'imparfait qui ont conservés la forme conjuguée ancienne : -ait en oit, sinon, l'ensemble est traduit. Tous les liens amènent au travail de traduction en français moderne.

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