mercredi 9 mai 2012

Du prétexte

Pédagogiquement, le texte prétexte est un support dont le fond n'est pas tant l'objet que la forme. C'est un média servant l'apprentissage. Pragmatiquement, ce texte prétexte est une médiation qui me permet d'apprendre à écrire. Il n'invoque à l'écriture aucun enthousiasme particulier, non plus qu'il n'évoque aucune émotion particulière à la lecture.
Autrement, ce peut être aussi le prétexte de pouvoir poster ce jour.

8 commentaires:

  1. prétexte à polémique ce commentaire se limitera à :arrêtons de massacrer ces quelques lambeaux donnés en pâture, ils savent écrire nos "petits", donnons leur l'enthousiasme de la plume...

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  2. ce qui vaut pour les ''petits'' ne prévaut pas forcément pour les ''grands''... Pédagogiquement, ce ,'est qu'un recours dont j'use peu, il y a souvent grande liaison entre la littérature, et le reste (plus difficile scientifiquement parlant). Pragmatiquement, je ne suis heureusement pas ''émotionné'' chaque jour, par contre, j'essaie de travailler à l'idée, histoire d'améliorer encore et encore, de trouver l'idée qui, ou que, et qui peut me plaire (sans pour autant toujours y parvenir, mais bon, il y a toujours au moins 4 ou 5 personnes pour passer par ici...)

    ah, si les plumes étaient tactiles, en seraient-ils plus enthousiastes ?
    mais ceci est une autre histoire... ;)

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  3. eh! eh! en grande faussaire, je sais, je sais...
    que le mot et la lettre prennent et prêtent à tout et à rien
    [un clavier et une plume tactiles, voilà une idée tout à fait attrayante, en brevet à déposer, rente assurée]

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  4. - existe en stylo tactile, avec ou sans tablette, à mémoire USB, semble très attrayant (sauf le coût) -

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  5. il y a tactile et tactile,
    imaginons (soyons Quiriny, soyons encore faussaire)un stylo à sensations fortes qui délivre les mots, les fait vivre indépendants ou pire prend le contrôle...

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  6. plus que Quiriny, ça toucherai à du King ou du Huxley...
    un peu effrayant...

    grande question du mot asservi à l'auteur, ou de l'auteur asservi à ses mots... interdépendance à contrôle désordonné !

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  7. "Histoire d'un tricheur : ses poèmes sont faits de scrupules. Ce sont les mots qui disent :Voulez-vous jouer avec moi?
    N'allez pas prétendre que vous ne les laisserez pas gagner... toute création est une farce qu'on tente de faire au créateur."
    ...
    "Recette : Prenez une feuille de papier blanc. Pas un cahier. Une feuille libre. Qui pourrait s'envoler. Votre stylo. Regardez votre main. Elle cherche son maître. Le voilà : c'est le mot. Il va danser, grandir, se sauver, proliférer. Le plus difficile est de savoir attendre. Préparer les pièges. Se faire charmeur de serpents. C'est-à-dire laisser naître et s'imposer une musique..."
    Mots de passe - Mots dépassés (notes et réflexions 1944)
    André Brincourt

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