lundi 28 mai 2012

Du cœur




Il peut se dissimuler, il n'en est pas moins présent. A l'inverse, affiché en façade, il peut être faussé.
De sang et d'ardoise, il est friable au temps, autant qu'effeuillé de sa circulation entre les contractions et les flux.
Sans rien posséder, il se présente comme une carte à jouer, pour laquelle on est prêt à faire tapis, se faire tapis, marcher dessus, marcher de quinconce ou de concert.
Ainsi, sa détention signifie la calcification du désir autour de l'organe de l'orgasme, et sa tension vivifiante.

- C'est le cachet de l'altérité -

 

7 commentaires:

  1. à jouer du cœur, cruelle Judith s’entend
    en pourpre et palpitant

    http://youtu.be/sR8h7YW9-nY

    « La reine de cœur » (la courte paille)
    Francis Poulenc sur un poème de Maurice Carême

    Mollement accoudée
    A ses vitres de lune
    La reine vous salue
    D'une fleur d'amandier

    C'est la reine de cœur.
    Elle peut, s'il lui plait,
    Vous mener en secret
    Vers d'étranges demeures

    Où il n'est plus de portes,
    De salles ni de tours
    Et où les jeunes mortes
    Viennent parler d'amour.

    La reine vous salue;
    Hâtez vous de la suivre
    Dans son château de givre
    Aux doux vitraux de lune.

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  2. A premier abord, des allures de reine des glaces, pourtant prêt à réchauffer l'âme au corps.
    S'apprend à ses dépens, que tous ne sont pourvu de cet organe, d'où cette question biologique : comment se meuvent ces corps sans cœur ?

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  3. Nymphe en eaux perdues,
    à croiser Narcisse,
    devient Sylphides perdue aux vents

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    1. Pas sur que Paracelse eut été d'accord avec ce revirement, chavirement, quoique avec alchimie, Narcisse eut certainement fait bon œuvre...

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  4. Me voilà saisie par le texte de Stig Dagermann, dessous. Un de "mes" textes, si je puis dire... Du coup, mon commentaire s'est envolé...

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  5. échoué un commentaire sur ces rivages
    marée traitresse a emporté les mots
    de ma dame de cœur

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  6. Un texte pour beaucoup apparemment, tellement que je pense l'enlever, en fin de compte. Qui le lit vraiment ?
    Puis pragmatiquement, il s'insère comme texte quand je fais le lien d'une publication sur un réseau social.

    Il assurait une ligne de conduite, puis, après tout, comme la marée, on l'a dans le cœur, donc, oui, bientôt, il s'en retirera.

    Reviendra-t-il, ce commentaire, se poser sur la toile la déchirer ?

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