dimanche 6 mai 2012

Des frontières




On attend toujours beaucoup de la légende. Il n'en vient jamais l'attendu, souvent beaucoup moins.
En attendant la nuit, la lumière se fond, et le décor floue. Et la silhouette n'est pas sûre de la frontière entre le tronc et l’œil. Bientôt le plafond sera au sol, l’œil couché peut-être, sans plus attendre.
On entend toujours beaucoup de la légende. Il n'en vient jamais l'attendu, s'en venir à l'écrire.


Suis bien sorti du Val sans Retour.

7 commentaires:

  1. Il s'en vient souvent plus, l'inattendu, mais le coeur est-il assez ouvert que pour l'accueillir?

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  2. Des vieilles légendes, il y a souvent beaucoup, mais peu qui s'en ravive. On les connait et si bien, qu'on en a tracé d'immenses contours, parfois si grand que les lignes laissent de vastes espaces blancs. La légende se laisse aussi parfois mentir. Il y a toujours à cœur d'en écouter et prendre autant que possible, reste qu'il y a toujours à en écrire une part, parfois grande. Et ainsi complémenter deux magies.

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  3. Bienvenu en ces bords de mer, Gaïann, dont il ne me semble pas avoir déjà croisé le chemin, à la prochaine croisée, si le cœur vous en dit.

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  4. Tradition orale
    Garde souvenir
    L’écran se teinte, prend la couleur du couchant
    L’œil au plafond
    Fixe mémoire
    Le papier noircit, confie le chant intérieur

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  5. la page noircie
    calcine
    l'expression
    antérieure
    et rancie
    l'expérience
    rançonnée
    de là
    nouveaux
    souvenirs
    dessus d'autres
    s'emmagasinent
    des écrans
    de noirs
    et de blancs

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  6. noir & blanc
    encre & crayon
    pas de négatif
    la bonne typo
    pour l'écrire
    antigua, gothic,
    tempus ou vivaldi
    en filigrane le souvenir

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  7. un times new roman
    un nouveau roman du temps
    à chaque ligne
    avec assez d'espace
    pour lire entre les deux

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