vendredi 4 mai 2012

Des bascules




     Je pense souvent à ces instants. Ceux où tout bascule. Le passage d'un instant à un autre, irrémédiable. Ce passage d'où il n'est plus possible de revenir en arrière. Il invoque un déchirement, entre le corps, l'intérieur et le temps. La charnière entre deux points, fugace et marquée, grinçante, huilée.
      Je pense souvent à ces instants, puis, après d'autres, peux me dire, me dis, c'est bien.


4 commentaires:

  1. en seuil
    de la lumière à l’ombre
    de l’ombre à la lumière

    ne pas savoir si on a gagné ou perdu ce peu
    si on a laissé passer ce quelque chose
    si la flamme va s’éteindre ou se rallumer

    peur surtout de ne plus se souvenir

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  2. - s'éclairer du gyrophare perpétuel
    patienter, attendre jusqu'aux après
    pour en prendre le recul des ombres,
    jamais question d'oublier, occulter,
    prendre le gain dans la perte, perdre
    toujours en quelque sorte et son inverse,
    mis à part le souvenir, mis à part -

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  3. Où avez-vous prise cette photo ? Elle me marque beaucoup. On dirait une des fenêtre de notre grange, dans les pyrénées... Je crois d'ailleurs, que c'est ma préférée. C'est vraiment beau...

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  4. Content que vous appréciez. C'est un détail d'une façade de maison, Place Sainte-Anne, à Rennes.

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