mardi 1 mai 2012

De la voracité


         D'abord quiet comme une aube. Son horizon embrumé renvoie des rayons vifs là où il voit, dans une lande encore pastelle. Un gazouillis vient tailler sporadiquement cette campagne. Puis un peu léger, en brise, puis affirmé, en rafales, un vent vient hacher la sérénité. Il vient taper le tambour, réclame sa pitance dans une accentuation exigeante. Lorqu’il dévore enfin, l'horizon avale la mixture de sa composition. Et fripon et satisfait, joue sa culpabilité sur la balance de son illumination tendre.

4 commentaires:

  1. et vient l’heure de la moisson
    la même histoire recommence
    crois-tu pouvoir la changer ?
    flâner dans les champs ?
    comme le pin qui obsède
    le bateau qui sombre
    le jour suinte, s’enracine
    au cerveau

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  2. Les moissons, comme les blés reprennent leur danse
    comme le temps des pleurs des arbres
    et les cristaux des nues congelés
    les temps suintent et s'absorbent
    toujours avancer vers la ligne...

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  3. … partir puisque le vent se lève
    prendre avec soi l’enfant du jour
    lui apprendre
    le nom des bateaux en partance
    des lieux mystérieux, des fleuves,
    des mers et des rivages
    tenir ferme sa main
    lumière naissante

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  4. tant que les jours se lèvent, tout recommence, à sa manière

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