mardi 18 septembre 2012

Des excessifs



Quand t'as bien bu déjà
qu'il n'est même pas tard
trop tard pour toi
que l'accroc est créé
que le croc a craqué
t'écumes sur le comptoir
tu cuves sur le trottoir
l'air te crache dessus
tu ne donnes plus l'air
ressers-moi

Quand t'as bien bu déjà
le noir des nuits blanches
trop tard pour toi
que le sel est craie des nerfs
que le craquement des eaux
l'écume de tes phares
sur ta déroute brouillée
le crachin est mâtin
tu ne prends plus d'air
ressers-moi

Quand t'as bien bu déjà
qu'il n'est même pas noyé
trop tard pour toi
que le rock des os rauques
que les basses raclent le fond
tu trempes tes artères
tes tempes te trompent
et ne cachent que le matin
tu ne reçois que les brasses
ressers-moi

Un verre de ta lumière
 
  

5 commentaires:

  1. Quand t’as bien vu déjà
    la lumière au matin
    Qu’elle a largement
    inondé tes paupières
    Encore temps pour toi
    Que tes bras en déroute
    et ta tête en vadrouille
    réclament leur dû
    du chemin hasardeux
    Jamais trop tard pour toi
    Tu ne sens plus l’air
    Serre-toi
    contre elle

    Bois sa lumière

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    1. Damned ! je romps le fil poétique...

      si ce n'était publié si proche du 21, j'aurai repris pour mettre demain sous libellé quatre-mains... (histoire d'inaugurer un ''mois-niversaire de blog). Voilà un prolongement des plus ... (je préfère laisser blanc...).
      Je me le garde bien au chaud...

      mais comme on fait : ''j'aime'' ;)

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  2. Christine, douce mais ferme main tendue qu'on rêve de serrer fort pour remonter à la surface.

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    1. Couleriez-vous, fondriez-vous sous les mots de Christine ? ;)
      D'un autre côté, qui ne le ferait ?

      :)
      Amitiés !

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    2. Bien entendu que je coule et fonds aux mots de Christine ! Ce n'est pas la première fois que je le dis ici. Que n'écrit-elle pas, nom d'un tonnerre, mais que n'écrit-elle pas !

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