dimanche 4 mars 2012

Motronome

Jusqu'où portent les mots, jamais bien loin
D'où partent les mots, jamais de très loin
Dedans, derrière, d'avant soi, à l'avant
Combien seront les mots
toujours moins que de maux et vaux
Pour d'instants, ils disent, ils se disent
et nous sommes là, et c'est certain
et toi aussi tu repousses et tu dis
nous dis nous sommes aussi
chaque jour tu te dis et qu'importe
N'importe à en pousser la porte
du moment que tu nous portes
et quand bien même si tu nous tues
tu porteras le silence
et nous hourderons, dix ans
encore s'il faut un retour
Tu porteras ces mondes
les dedans les dehors les unissons
Alors d'instants, réguliers
en métronomes  nous sortons
portons partons d'ailleurs en ailleurs
vides, vidés, videurs plein pleinement
en plaine en phrases emphase aussi
et assurons, tu es là et sans même théâtre
tu apprends la danse...

4 commentaires:

  1. les mots sur la portée
    emportés au vent
    quelle importance
    en tic en tac
    de la pendule
    chaque seconde
    ceint le silence
    aux maux durs

    les notes sur la ligne
    reportées à la page
    sans importance
    en tac en tic
    du métronome
    chaque battement
    ceint le silence
    au tempo rude
    ...
    Musique et braver le silence
    Christine

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  2. inspiré le souffle
    aspirés la note et le mot
    braver le silence
    bavarder du silence
    en toc ?
    et braver le néant


    Inspirée !
    allusion finale du Motronome au théâtre magique, création de Hesse.

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  3. au loup qui rôde, en double inspiré,
    il sort toujours quelque chose du néant
    ne serait-ce qu'une note venue du passé
    Christine

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  4. Il sort ou ressort
    peut-être d'essors
    il sort mieux
    que repousse
    sans plus d'échéances
    que de notes passées
    et de gammes futures

    Bien vu pour la référence !

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